La Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire (CCI-CI) et le Conseil Coton Anacarde, ont échangé, le mercredi 27 mars 2024, au sein de l’institution consulaire, avec une délégation d’hommes d’affaires américains en prospection en Côte d’Ivoire.
Cette mission, initiée par le Conseil du Coton et de l’Anacarde, en partenariat avec le cabinet Américain Ivory Cashew, l’ambassade de Côte d’Ivoire aux Etats-Unis et les acteurs du secteur privé. Elle avait pour objectif de partager, avec les acteurs du secteur de l’agro-alimentaire, les conditions d’accès des aliments au marché américain. La Côte d’Ivoire, 1er producteur mondial de cajou, en voie d’industrialisation du secteur anacarde, ayant besoin de débouchés sûrs, tirera profit de cette rencontre au cours de laquelle les nouvelles dispositions de la loi sur la sécurité sanitaire des aliments aux Etats-Unis ont été présentée.
Touré Faman, président de la CCI-CI, a fait savoir que son institution a joué un rôle prépondérant dans le développement de la filière anacarde en Côte d’Ivoire. Ce rôle concerne les actions en faveur d’une meilleure production et, conformément à sa mission d’appui aux entreprises, celles consistant à accompagner et à assister les chefs d’entreprises pour le respect d’un certain nombre de normes avant l’exportation de leurs produits à l’extérieur.
A sa suite, le Dr Adama Coulibaly, Directeur Général de la CCA, a affirmé que les Etats-Unis constituent les plus gros consommateurs d’amandes de Cajou, avant de révéler la nécessité, pour la Côte d’Ivoire, de faire un lobbying qui sera soutenu par des têtes couronnées de l’industrie américaine pour faciliter l’accès des entreprises ivoiriennes au marché américain. Puis, il a soulignéé que la Côte d’Ivoire est prête à respecter les conditions d’accès à ce marché, ajoutant que des dispositions prises par le gouvernement ivoirien, lui ont permis de devenir, en quelques années, le troisième transformateur mondial et le deuxième fournisseur mondial d’amandes de cajou. Cette évolution est illustrée par des chiffres qui donnent, en 2023, plus de 265 000 tonnes de noix brutes de cajou transformées localement et 50 200 tonnes d’amandes de cajou produites et exportées dans la même année.
Quant à Bob Bauer, président de l’AFI (Association of Food Industry) et Mme Jeannie Shaughnessy, présidente de l’Association des transformateurs de cacahuètes, ils ont exhorté les acteurs ivoiriens à respecter la qualité des produits et les normes sanitaires, de la production à la commercialisation, pour espérer conquérir le marché américain. Ils ont, également, recommandé une documentation qui permettra de suivre le processus.
